Credo du think tank Agriculture & Prospérité

Cultiver la terre et élever des animaux pour nourrir les hommes sont des activités ancestrales et fondatrices de notre civilisation. 

damier de champs, vue du ciel

Plus un paysan ne doit disparaitre car ils sont la mémoire et les racines de notre société ! Ils ne sont déjà plus assez nombreux pour assurer une production agricole régulière face aux aléas climatiques, les années difficiles.

L’agriculture est le moteur naturel de la ruralité, elle assure la vitalité sociale et économique des territoires ruraux. Par ses revenus, ses dépenses et ses investissements elle doit assurer un ruissellement financier local bénéfique au niveau de vie et au maintien des activités artisanales, commerciales et des services dans des campagnes vivantes.

Les paysans ou agriculteurs méritent de vivre du fruit de leur travail en obtenant un revenu digne, juste et cohérent avec celui des autres entrepreneurs. 

Ce sont, en effet, des entrepreneurs libres et indépendants, qui doivent avoir la maitrise et la propriété de leurs facteurs de productions, dont le foncier pour assurer le renouvellement des générations futures. L’agriculture familiale permet la transmission des savoirs.

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Pour une PAC souveraine

Notre marché agricole étant « commun » ou « unique » depuis les années 1960, la souveraineté, la recherche d’autonomie et de sécurité alimentaires ainsi que l’analyse de la balance commerciale agroalimentaire doivent surtout s’entendre au niveau de l’UE.

La souveraineté alimentaire est le pouvoir suprême, d’un état ou d’un ensemble économique tel que l’UE, de définir et mettre en application ses politiques agricole et alimentaire. Cette expression est maintenant dangereusement détournée de son sens pour signifier autonomie ou indépendance alimentaire globale. Dans cet esprit, elle est pervertie pour justifier la spécialisation dans certaines productions pour tendre vers un solde de balance commerciale excédentaire au nom d’une prétendue « vocation exportatrice » sans aucun souci légitime de sécurité alimentaire sur l’ensemble des aliments.

Des richesses multiples rarement défendues à leur juste valeur !

Les denrées agricoles et alimentaires ne doivent pas être traitées comme du minerai sans origine ou des commodités identiques quel que soit leur lieu de production. Ce sont de précieux fruits de la terre dont les agriculteurs, les agronomes et les techniciens ont le devoir d’en conserver la fertilité.

Collectivement, les agriculteurs ne savent pas conserver la valeur ajoutée qu’ils créent, c’est aux politiques publiques de les protéger des pratiques perfides. Les modèles de production étant très différents d’un continent à l’autre, d’un pays à l’autre, il ne peut y avoir une unicité des prix agricoles à la production au niveau mondial.

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L'éthique des paysans, plus sincère que celle des marchés

Comme toutes les activités indispensables à notre sécurité, l’agriculture doit être protégée de la concurrence déloyale, des importations provenant de pays qui n’ont pas les mêmes contraintes économiques, sociales et environnementales et du dumping pratiqué par les pays qui n’ont pas de débouché pour leurs excédents de productions.

Inversement, nous devons respecter les populations rurales des pays qui n’ont pas une agriculture mécanisée ou organisée comme la nôtre. Exporter notre blé, nos ailes de poulet ou notre poudre de lait déstabilise les efforts de production dans les pays destinataires.

L'agriculture, une solution pour le développement planétaire

« Pas de pays sans paysans » mais également « pas de paysans sans pays ». L’absence de politique agricole, de contrôle des importations et de frontière est très préjudiciable au maintien des agriculteurs dans tous les pays du monde.

L’agriculture représentait 44 % de l’emploi mondial en 1991, elle n’en détient plus que 26 % en 2022. Toutes les terres, même les moins fertiles doivent être cultivées ou pâturées afin de continuer à assurer une répartition homogène de la population sur la planète et de stopper l’exode rural vers les bidonvilles des mégalopoles.

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Le métier le plus utile au monde

Pour sauver nos agriculteurs il est urgent d’arrêter de faire la politique de l’autruche avec des solutions inefficaces telles que l’ouverture de nouveaux marchés, la transition écologique et des concepts creux mal définis comme l’agroécologie et l’agriculture régénératrice.

La nature que les agriculteurs entretiennent, est à l’origine de leur sagesse et de leur bon sens. La beauté des paysages de nos campagnes qu’ils ont façonnés, au fil des siècles, mérite que nous leurs témoignions notre confiance.

Nos paysans sont les occupants naturels du territoire et donc les piliers du tissu rural. Ils sont aujourd’hui meurtris psychologiquement et exploités économiquement. Il est urgent de définir une politique radicalement nouvelle qui enraye leur marginalisation voire leur disparition et qui assure notre indépendance alimentaire.